Port de Dakhla: futur hub entre le gazoduc Maroc-Nigeria et la transahélienne

Un appel d'offre a été lancé pour l'étude préalable au nouveau gazoduc de 300 kilomètres reliant Tanger à Casablanca.

Un appel d'offre a été lancé pour l'étude préalable au nouveau gazoduc de 300 kilomètres reliant Tanger à Casablanca. . DR

Revue de presseLa stratégie africaine du Maroc, notamment avec la réalisation du port Dakhla Atlantique et l’avancée significative du projet de gazoduc Maroc-Nigéria, va assurer la stabilité, le développement et l’intégration économique de plusieurs pays du continent. Les détails dans cette revue de presse qui provient de l’hebdomadaire La Vie Eco.

Le 09/02/2024 à 20h11

Les deux projets structurants pour toute l’économie de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le nouveau port Dakhla Atlantique et le projet de gazoduc géant qui doit relier le Maroc et le Nigeria, se rencontreront au niveau de Dakhla.

Les deux projets, qui s’inscrivent dans la stratégie africaine du Maroc, contribueront à la transformation de toute la région et assureront l’intégration économique régionale de pas moins de treize pays de cette région. «Le port de Dakhla va devenir un hub continental destiné à servir, en plus de l’Afrique de l’Ouest, toute la région du Sahel et même une partie des pays du flanc atlantique du continent», souligne dans ce cadre l’hebdomadaire La Vie Eco dans sa dernière livraison.

De même, «l’accès à l’Atlantique ouvre des perspectives au Burkina Faso, au Mali, au Tchad et au Niger, et constitue une partie de la réponse à la crise de développement de ces pays», écrit l’hebdomadaire. Ces projets structurants, poursuit l’hebdomadaire, contribueront à la stabilité dans la région, son désenclavement et le renforcement de ses infrastructures.

Ce qui aiguisera l’appétit des multinationales et des grandes entreprises étrangères à investir dans la région. «Le reste du monde est plus que jamais intéressé par les produits énergétiques et les minerais, rares, précieux et critiques, dont il a besoin pour sa sécurité énergétique et pour son industrie et dont recèle le sous-sol du Sahel», constate La Vie Eco.

En plus du gaz, fait savoir l’hebdomadaire, «une étude planche sur le dimensionnement de ce pipeline pour transporter également l’hydrogène vert produit dans la région».

Aujourd’hui, annonce La Vie Eco, «le projet gazoduc est très avancé, notamment avec la découverte et la mise en exploitation du gisement offshore situé aux frontières sénégalaises». Autant dire que ces projets vont contribuer au changement et au développement de l’économie d’une vingtaine de pays dans la région.

Par Mohamed Younsi
Le 09/02/2024 à 20h11