Jeunes et politique-Ep2. Mustapha Taj, membre du Conseil national de l’Istiqlal: «Seule la moralisation des partis peut redonner confiance et espoir aux jeunes»

«Il faut regagner la confiance des jeunes parce que sans parti politique, il ne peut y avoir de démocratie», a affirmé Mustapha Taj, membre du Conseil national du Parti de l’Istiqlal (PI) dans l’émission «Achabab wa Siyasasa» sur Le360.

Ce jeune doctorant, qui a fait ses premiers pas en politique au sein du parti historique de Sidi Allal El Fassi, a déploré les récents scandales de corruption qui ont éclaboussé des parlementaires de diverses tendances. «Il faut moraliser la scène politique pour rétablir la confiance des jeunes», a-t-il martelé.

Notre invité n’a pas évoqué le cas du parlementaire istiqlalien Noureddine Mediane, accusé par l’ex-députée du même parti Rafia El Mansouri de diffamation et chantage, tout simplement parce que cette affaire est survenue après l’enregistrement de l’émission.

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Pour Mustapha Taj, l’Istiqlal a tourné la page des dissensions lors du récent conseil national de Bouznika, ce qui va permettre au 18ème congrès, prévu du 26 au 28 avril prochain après deux ans de gel, de se dérouler dans de bonnes conditions «afin d’accorder un second mandat au secrétaire général Nizar Baraka».

À la question de savoir s’il compte se présenter aux élections législatives de 2026, notre interlocuteur, qui jouit d’une bonne réputation au sein du parti de la Balance, a répondu, en souriant: «Oui, je vais me présenter au prochain scrutin législatif.»

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Par ailleurs, ce cadre de 42 ans affecté par le PI à l’administration chapeautant son groupe parlementaire à la Chambre des représentants a commenté les actions du gouvernement, dont son parti fait partie de la majorité. Selon lui, les ministres istiqlaliens (Industrie, Transport, Équipement et Solidarité) ont enregistré «un bon bilan» à l’instar de toute l’équipe gouvernementale.

Mustapha Taj a néanmoins estimé que le gouvernement doit multiplier les efforts pour améliorer les secteurs de l’éducation nationale et du social envers les couches défavorisées. Et sans le dire clairement, il n’a pas exclu un remaniement ministériel que la rumeur annonce pour la fin du mois d’avril prochain.