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Une youtubeuse algérienne, accusée d’avoir incité à la migration massive vers Sebta, lors des événements du 15 septembre à Fnideq, a été condamnée par le tribunal de Tétouan à huit mois de prison ferme et à une amende de 500 dirhams.

A l’occasion d’un point de presse tenu conjointement avec le président du gouvernement régional des Iles Canaries, Fernando Clavijo, le ministre des Affaires étrangères Nacer Bourita a adressé trois messages d’une grande teneur à l’UE et aux juges de la Cour européenne, à certaines voix qui critiquent la politique migratoire du Maroc et aux antagonistes dans le conflit du Moyen-Orient. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

La question migratoire a occupé une place centrale lors des discussions entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Fernando Clavijo, président du gouvernement de la communauté autonome des îles Canaries, ce mardi 8 octobre à Rabat.

Il y a des migrants économiques partout. Ils rêvent d’une vie meilleure. Mais cela ne signifie pas qu’ils vivent en plein cauchemar.

Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné 53 prévenus, accusés d’incitation collective à la migration massive vers le préside de Sebta, à des peines de prison allant de 3 à 10 mois. La Cour a reporté l’audience pour statuer sur le sort d’autres inculpés, dont une ressortissante algérienne qui avait prétendu être de nationalité marocaine. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 15 septembre, 3.000 jeunes ont pris d’assaut la barrière entre le Maroc et Sebta. Les difficultés socio-économiques étaient-elles les seules raisons de ces événements?

Guerres virtuelles et menaces réelles…

Les forces de l’ordre ont réussi, dans la nuit de samedi à dimanche, à déjouer des tentatives d’intrusion de migrants irréguliers au point de passage de Bab Sebta.

«Le malheur au malheur ressemble», comme ces pirogues qui ne finissent pas de chavirer jetant aux abysses de jeunes vies qui voulaient s’épanouir ailleurs. Les larmes des mères et les promesses des différents gouvernements semblent impuissantes devant l’attrait de cet ailleurs. À qui la faute?