Rabat: encore un accident mortel, un «Ould Lefchouch» impliqué

Un nouveau drame impliquant un «Ould Lefchouch» a eu lieu à Rabat, au cours du week-end dernier (16-17 février 2024). L’individu a fauché un policier, en faction dans l’arrondissement de Yacoub Al Mansour, provoquant son décès.

Selon Assabah de ce lundi 26 février 2024, l’agent de police a succombé des suites de ses blessures au premières heures du samedi 16 février dernier, à l’hôpital multidisciplinaire Ibn Sina.

Le quotidien précise que l’accident a eu lieu parce que cet individu conduisait à contre-sens, ce qui a poussé le policier à intervenir pour l’arrêter.

Le conducteur l’a percuté, lui causant de graves blessures à la tête. Transféré à l’hôpital, l’agent de police est décédé deux jours plus tard.

Selon des informations recueillies par Assabah, ce «Ould Lefchouch» a dans un premier temps pris la fuite, et c’est sa mère qui est intervenue pour qu’il se livre à la police.

Auditionné, il a dû admettre qu’il conduisait à contre-sens au moment des faits, et a expliqué que l’accident a eu lieu lorsque le policier s’est mis en travers de sa route.

Les interlocuteurs interrogés par le quotidien précisent que le jeune homme a été présenté au parquet compétent samedi 16 février dernier, pour y être à nouveau entendu.

Sur place, il a appris le décès du policier, ce qui l’a plongé dans un état hystérique. L’individu a ensuite été placé en détention préventive à la prison d’El Arjate, en attendant sa comparution au tribunal.

À ce propos, Assabah précise que le parquet devrait poursuivre le jeune homme pour neuf chefs d’accusation, dont celui d’«homicide involontaire» et celui de «délit de fuite après un accident de la circulation». S’il est reconnu coupable, il risque une lourde peine de prison.

Le quotidien précise aussi que la victime était un jeune policier âgé de 24 ans, qui venait d’être diplômé, voici quatre mois, de l’Institut royal de police de Kénitra. Abdellatif Hammouchi, le directeur de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), a donné ses instructions pour qu’une promotion exceptionnelle lui soit accordée, à titre posthume, du fait de son décès dans l’exercice de ses fonctions.