Les abords du bâtiment abritant la commune urbaine de Tanger se sont retrouvés hier, mardi 27 février 2024, en état d’alerte maximale après la chute d’une grue, installée dans un chantier de construction.
Deux ouvriers ont été blessés dans cet accident, dont l’un, dans un état grave, se troue actuellement au service de réanimation de l’hôpital régional Mohammed V, annonce Al Akhbar de ce jeudi 29 février.
L’accident a aussi causé de considérables dégâts matériels: des véhicules garés à proximité du chantier ont été endommagés.
Les autorités locales et sécuritaires se sont rendus sur le champ sur les lieux où ils ont procédé aux constats d’usage, afin de déterminer les circonstances de ce grave accident.
La chute de la grue a semé la panique parmi les habitants qui vivent à proximité de ce chantier, et a affolé les passants qui se trouvaient près de ces lieux au moment de l’accident.
Les services compétents ont d’ores et déjà auditionné le propriétaire de ce chantier de construction, ainsi que le maître d’ouvrage en charge des travaux, sur la fiabilité de cet engin, qui aurait pu provoquer une catastrophe plus grave encore.
Le climat à Tanger a dernièrement été caractérisé par des vents forts et des précipitations qui auraient contribué, de l’avis de plusieurs interlocuteurs, à la chute de cet engin, en mettant en danger l’ensemble de la population environnante.
Cet accident remet sur le tapis la problématique des mesures de sécurité dans les chantiers de construction, d’autant qu’une femme est dernièrement décédée suite à la chute de pans entiers du mur d’un immeuble, en construction dans le quartier Malabata.
Al Akhbar explique que les habitants qui vivent près de ce chantier «se sont enquis des dégâts causés à leurs voitures, estimés à des centaines de milliers de dirhams».
Ceux-ci se retrouvent donc contraints de s’adresser à leur assureur ou de porter plainte contre l’entreprise de construction en charge de ce chantier, afin d’être indemnisés.
En ce qui concerne la sécurité dans les chantiers de construction, la législation en vigueur exige que les zones où se déroulent les travaux soient clôturées, avant qu’ils ne soient lancés et prévoit aussi l’existence de mécanismes de sécurité, ainsi qu’un contrôle continu, afin d’éviter tout malencontreux accident.