Le nouveau wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, est décidé à tourner la page du dossier des habitations délabrées. Pour ce faire, la première étape de ce processus a été initiée à la suite de plusieurs réunions tenues par le wali avec les gouverneurs de Casablanca, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 5 décembre.
Alors que plusieurs de ses prédécesseurs ont échoué à régler cette situation, Mohamed Mhidia, à en croire les sources du journal, est bien décidé à trouver une issue à la problématique des maisons délabrées. Ainsi, plusieurs discussions sont en cours pour trouver un refuge aux populations résidant dans ces habitations menaçant ruine.
Pour rappel, le Conseil communal de Casablanca a consacré un budget estimé à 23 millions de dirhams pour la démolition des habitations menaçant ruine. La première tranche (12 millions de dirhams), a été versée en 2022, tandis que le reste devrait être versé en 2023.
Comme le souligne le journal, le Conseil de la ville de Casablanca a procédé à la démolition de plusieurs habitats insalubres présents sur son territoire, sur la base d’une expertise et des études effectuées par le laboratoire public des expérimentations et des études. Des quartiers comme celui de Derb Soltane ou des projets comme celui de Mahaj Malaki n’ont pas été concernés par ces opérations, au grand dam des élus locaux.
Selon les sources d’Assabah, les visites effectuées par le wali de Casablanca-Settat dans les différents gouvernorats de la ville faisaient office d’un diagnostic de la situation des habitations menaçant ruine, avant de trouver des solutions à chacune d’elles. D’après le journal, la première décision du Wali a été de réserver 150 appartements aux habitants de Derb Moulay Cherif à Hay Hassani, alors que le laboratoire public y a identifié 450 habitations menaçant ruine.