Maintes fois reporté pour diverses raisons, le projet des bus électriques de Marrakech ne démarrera finalement que fin 2017 affirme, dans sa livraison de ce vendredi 23 juin, le journal Al Akhbar qui revient sur les multiples reports de ce projet piloté par le maire PJD de la ville ocre, Mohamed Larbi Belcaïd.
Al Akhbar rappelle que le maire islamiste avait promis de lancer les bus magiques en novembre dernier, à une date qui devait coïncider avec la COP22. Mais des problèmes ont vite surgi, la société chinoise qui devait construire les véhicules ayant rompu tout contact avec le commanditaire, soit la mairie de la ville.
Grâce à l'intervention du ministère de l'Intérieur, la communication a été rétablie avec la compagnie chinoise en question. Mais, entretemps, la mairie avait passé un accord de gré à gré avec un autre opérateur pour un début effectif de la circulation des bus électriques en mars dernier. Une autre échéance qui n'a pas été honorée tandis que, affirme Al Akhbar, des sommes colossales étaient engagées, à coups de dizaines de millions de dirhams. La première tranche de l'infrastructure nécessaire à la circulation des bus électriques n'a pas même encore été achevée, ajoute le journal. Et de préciser que tous ces contretemps et les millions gaspillés (près de 240 millions de dirhams) ont poussé l'Association nationale de défense des droits de l'Homme au Maroc à porter plainte contre le maire Mohamed Larbi Belcaïd et son adjoint, Younès Benslimane.