Aïd Al Adha: 600.000 têtes de mouton seront importées

Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts.

Revue de pressePour la deuxième fois consécutive, l’importation des ovins sera autorisée à raison de 600.000 têtes de mouton réservées au sacrifice de l’Aïd Al Adha. Les professionnels du secteur prévoient la hausse des prix à l’importation du bétail par rapport à l’année dernière. Cet article est une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 18/04/2024 à 21h45

Le ministre de l’Agriculture Mohamed Sadiki a indiqué lors de la séance des questions orales à la chambre des conseillers que son département a lancé un appel d’offres pour l’importation de 600.000 têtes de mouton réservées à l’Aïd Al Adha.

Auparavant, l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) a ouvert la voie à la sélection des professionnels du secteur pour importer 300.000 ovins. L’importation des ovins pour la deuxième année consécutive est considérée comme une mesure nécessaire pour protéger, restructurer et régénérer le cheptel national. Le gouvernement a encouragé l’importation des moutons destinés au sacrifice et à l’abattage.

Dans sa réponse, le ministre Sadiki a indiqué que 100 importateurs se sont engagés à importer des moutons en contrepartie d’une subvention de 500 dirhams pour chaque tête d’ovin. «Une estimation prévisionnelle est réalisée actuellement en coordination avec les professionnels via un sondage précis pour déterminer le volume de l’offre et de la demande», précise le ministre.

En parallèle, le ministère poursuit les mesures de suivi, de contrôle sanitaire et de protection du cheptel des maladies contagieuses en plus du contrôle des aliments du bétail, des médicaments vétérinaires utilisés et des eaux destinées à abreuver le bétail.

Dans le cadre de la préparation du cheptel destiné à l’Aïd, deux millions de moutons ont été numérotés à ce jour. L’offre des animaux destinés à l’Aïd a atteint l’année dernière 7,8 millions de têtes, dont 6 millions sacrifiés, 90% de moutons et 10% de chèvres.

La décision d’anticiper ces importations, relaie Al Ahdath Al Maghribia, vise à mettre les ovins importés en quarantaine sanitaire avant de les introduire sur le marché local. Tous les animaux vivants importés sont soumis à un contrôle strict et régulier de leur état de santé et de leurs certificats sanitaires au niveau des centres d’inspection situés aux postes frontières.

L’ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires) souligne que les animaux sains peuvent être admis sur le territoire national après un contrôle sanitaire effectué par un vétérinaire. Ils sont par la suite isolés dans des étables agréées par l’ONSSA où ils seront surveillés par un vétérinaire assermenté et une commission de vétérinaires afin de garantir la période de mise en quarantaine sanitaire et de s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs de germes pathogènes.

Par Hassan Benadad
Le 18/04/2024 à 21h45