Moins d’un an après la proclamation par les Nations Unies du 10 mai comme Journée internationale de l’arganier, son arboriculture n’est pas en bonne santé. En effet, une année blanche attend cette culture présente dans toute la région Sous-Massa, la région Marrakech-Safi représentée par la ville d’Essaouira ainsi que toutes les provinces de la région Guelmim-Oued Noun.
Dans sa livraison du 2 novembre, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia explique que, dès décembre, les femmes travaillant dans le secteur ne pourront pas collecter les fruits de l’arganier.
La crise a commencé avec l’envolée des prix de l’huile d'argan sur les marchés, atteignant les 300 dirhams pour un seul litre, soit un augmentation allant de 75 jusqu’à 100 dirhams. Alors qu’elle circulait dans un premier temps entre les différentes coopératives spécialisées dans le secteur de l’arganier, l’information a été rendue publique depuis le jeudi dernier, précise Al Ahdath Al Maghribia.
Membre de la Chambre agricole de la région Souss-Massa et secrétaire générale de la Fédération interprofessionnelle dédiée au secteur, Nadia Fatmi a exhorté le président de la Chambre agricole de la région, Youssef Jabha, a remonter la situation critique de la culture l’arganier aux responsables de tutelle, notamment le ministère de l’Agriculture. Parmi les revendications, l'envoi d'une équipe d’experts dans les régions de l’arganier pour comprendre l’absence des fruits.