Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, optimiste et serein comme à son habitude, a assuré que l'Exécutif disposait des mécanismes nécessaires afin de faire face aux problématiques liées à la sécheresse, ainsi qu'à l'épidémie du coronavirus Covid-19 dont les premiers cas viennent d'être diagnostiqués au Maroc.
D'emblée, le chef du gouvernement a estimé qu'il était actuellement encore prématuré de spéculer sur les conséquences que pourraient avoir l'épidémie de Covid-19 et celles de la sécheresse sur l'économie nationale.
"Nous n'avons aucune idée sur ce que sera le taux de croissance cette année", a-t-il affirmé.
Selon Saâd-Eddine El Othmani, le gouvernement est conscient de la gravité de l'ensemble de ces problèmes, celles du stress hydrique et des ressources en eau insuffisantes, ainsi que l'épidémie de coronavirus à propos de laquelle l'Exécutif a commencé à recueillir "des doléances", a affirmé le chef du gouvernement.
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"L'impact du Covid-19 sur l'économie va se ressentir, c'est sûr", a-t-il affirmé, tout en annonçant "l'arrêt des importations commerciales de Chine".
Le chef du gouvernement a par ailleurs qualifié de "positif" le bilan de l'Exécutif, concernant les thématiques touchant à la santé publique, au pouvoir d'achat des citoyens, et a expliqué que la prochaine action du gouvernement allait concerner l'élargissement de la couverture sociale et médicale à l'ensemble des citoyens.
"Nous sommes à un taux de 64% de couverture sociale et médicale et nous aspirons élargir ce mécanisme à l'ensemble des professions libérales", a-t-il affirmé.
A propos de l'éventualité d'une révision des lois électorales, le chef du gouvernement a été clair, et a suggéré que l'actuel mode de scrutin, sous de listes proportionnelles et plurinominales, soit maintenu.
"Nous ne sommes actuellement qu'au stade des consultations avec les partis politiques, le débat vient de commencer", a-t-il indiqué.
Enfin en ce qui concerne son avenir politique, Saâd Eddine El Othmani affirme n'avoir pas encore pris sa décision à propos d'un second mandat.
"C'est assez tôt, et je n'ai pas encore pris réfléchi à cette question", affirme-t-il
Enfin au sujet du congrès que le PJD doit bientôt organiser, Saâd-Eddine El Othmani, qui en est le secrétaire général, prévoit qu'il pourrait être organisé en même temps que les élections législatives. En 2021, donc.
