Finalement, les télédéclarations émises par les entreprises n'ont connu aucun bug informatique. C'est du moins ce que déclarent Abdelkader Boukhriss, président de la commission fiscalité à la CGEM, et le Conseil national de l'ordre des experts comptables. Plus de peur que de mal, donc, souligne Les Eco dans son édition du 3 avril. En effet, certains craignaient un dysfonctionnement du système face à l'importante déferlante des déclarations électroniques en cette fin d'exercice fiscal.
“Les ralentissements constatés sont tout à fait normaux étant donné le nombre important de contribuables connectés simultanément”, précise Boukhriss. Selon la commission de la fiscalité à la CGEM, le nombre de télédéclarations aurait atteint plus de 200.000 opérations alors que, lors des années précédentes, il ne dépassait pas les 15 à 20.000 opérations.
Il faut dire que la télédéclaration est devenue obligatoire depuis le 1er janvier 2017. Il s'agit de permettre aux entreprises d'adopter un procédé électronique et d'effectuer les télédéclarations et les paiements prévus en matière d'impôt sur les sociétés, d'impôt sur le revenu et de taxe sur la valeur ajoutée. A noter que les contribuables assujettis à l'impôt sur le revenu, selon le régime du bénéfice forfaitaire, ne sont pas soumis à cette obligation. L'administration fiscale permet aux entreprises de faire leur télédéclaration par le biais des services SIMPL-IS, SIMPL-TVA et SIMPL-IR, développés par la Direction générale des impôts au niveau de son portail Internet.