Lors d’un webinaire intitulé «Economie inclusive: quel accompagnement disponible pour soutenir les TPE-PME ?», la Chambre de commerce suisse au Maroc a dressé un état des lieux sur les programmes d’accompagnement dédiés au tissu entrepreneurial, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 17 juin 2021, précisant qu’à l’heure de la relance, des interrogations sur l’apport de cette économie inclusive sont posées, ainsi que sur le devenir des entreprises, notamment les plus petites, dans une économie en mutation.
Ainsi, Mohamed Talal, vice-président de la CGEM et président de la commission TPE-PME, a expliqué que certes, le gouvernement a fait un travail de fond en mettant en place «Damane Oxygène» et «Damane Relance», mais il faut retenir que ces dettes ne sont pas productrices de valeurs, comme le relaie le journal. Pour lui, «il est extrêmement important de trouver des solutions de financement dans le futur pour éponger les dettes «Damane Oxygène» et «Damane Relance», notamment par des financements structurés, dont la dette mezzanine qui permettrait à l’entreprise de retrouver des ratios bancables et faire face à ce nouveau marché».
Autre enjeu: l’innovation. D’après Rachid Amrani, Principal Manager, Advice for small businesses à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dont la vision quinquennale est axée sur le digital, le green et l’inclusion, il faut intégrer l’entrepreneuriat et l’innovation aux premières années de scolarité afin de former et de préparer les générations futures.
Pour lui, la digitalisation de l’administration marocaine est également un autre point primordial pour, d’un côté, faciliter les process, et de l’autre, instaurer un climat de confiance à travers l’encouragement et le soutien des démarches innovantes.