Dans sa livraison du jour, Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse au secteur agricole. Le quotidien affirme ainsi que chiffres à l’appui, le Plan Maroc Vert a définitivement placé l’agriculture marocaine dans la cour des grands. «Dans ce sens, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts a publié un livre sur le bilan du Plan Maroc Vert sous le titre Le Plan Maroc Vert: Bilan et impacts 2008-2018 », nous apprend le journal, ajoutant que cette publication présente les réalisations et les chiffres clés de la stratégie Plan Maroc Vert, dix ans après son lancement.
On note que l’approche «filière» a été retenue par le Plan Maroc Vert comme choix stratégique fondamental pour le développement d’une agriculture performante et intégrée, dans un objectif de modernisation et de développement des filières de production, à travers l’intégration des différents maillons de la chaîne de valeur en vue d’améliorer la productivité, la qualité et la compétitivité.
Aujourd’hui Le Maroc fait remarquer que dans ce cadre, un arsenal juridique et réglementaire a été mis en place, notamment à travers la loi 03-12 portant sur l’interprofession et que celle-ci vise à renforcer les capacités d’intervention de la profession, à lui donner les moyens lui permettant de porter les projets de développement propres à sa filière et à réaliser les objectifs fixés dans le cadre des contrats-programmes. «Ces contrats-programmes fixent les objectifs à atteindre en matière de superficie de plantations, d’effectifs du cheptel, d’économie d’eau, de production, de mise à niveau de l’outil de valorisation et d’amélioration des conditions de commercialisation, tout en précisant les engagements de chacune des parties», renchérit le quotidien.
D’après le document, le secteur agricole affiche aujourd’hui de véritables succès à son actif, traduits par une nette augmentation du PIBA (produit intérieur brut agricole), des exportations agricoles et la création d’emplois en milieu rural.
On apprend que les résultats obtenus se veulent probants à plus d’un titre, allant de la montée en puissance des investissements à l’accélération de la production et des chaînes de valeur des différentes filières, en passant par l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs. «Le Plan Maroc Vert a repositionné l’agriculture en tant que moteur de la croissance économique. La richesse créée, mesurée en termes de PIBA, a doublé, passant de 65 milliards de dirhams à la veille du PMV à 125 milliards de dirhams en 2018», détaille le document.
«Au cours de cette période, le taux de croissance annuel moyen enregistré est de l’ordre +5,25%, surperformant celui des autres secteurs de l’économie nationale. Cette évolution a été 2 fois plus rapide comparativement à la décennie antérieure au PMV (1997-2007) durant laquelle le taux de croissance moyen annuel du PIBA n’était que de 2,5 %», poursuit Aujourd’hui Le Maroc.
Il faut dire que le secteur agricole a franchi de nouveaux paliers de croissance tous les quatre ans. Le secteur est également une valeur sûre à l’export. En effet, grâce au Plan Maroc Vert, l’agriculture ressort comme étant le secteur le plus productif de l’économie nationale, dépassant l’industrie et les services. D’ailleurs, les exportations agricoles ont plus que doublé et ont connu une forte diversification, malgré une conjoncture mondiale difficile, contribuant ainsi à une nette amélioration du déficit de la balance commerciale agricole.
Le secteur affiche aussi une résilience des plus consistantes. «Malgré la conjoncture mondiale difficile marquée par la crise économique de 2008-2012, les mesures entreprises par le Département de l’Agriculture pour la promotion du commerce extérieur ont contribué au doublement de la valeur des exportations agricoles entre 2008 et 2018, passant de 15,2 milliards de dirhams en 2008 à 36,3 milliards de dirhams en 2018», précise Aujourd’hui Le Maroc.