Cinéma. Rafik Boubker et Aziz Hattab de nouveau réunis dans «Ce qui s’est passé à Marrakech reste à Marrakech»

Lors de l'avant-première du film Ce qui s'est passé à Marrakech, reste à Marrakech.

Le 17/04/2024 à 19h43

VidéoLe tandem Aziz Hattab et Rafik Boubker est de nouveau réuni dans le film «Ce qui s’est passé à Marrakech reste à Marrakech», réalisé par Saïd Khallaf. Une comédie tout en subtilité, qui sort en salle à partir de ce mercredi 17 avril.

Le film «Ce qui s’est passé à Marrakech reste à Marrakech» est dans les salles de cinéma. Ce long-métrage de Saïd Khallaf, réalisateur du célèbre «A Mile in my shoes» (2016), est le premier coup d’essai de Fouya Production. Les acteurs Aziz Hattab et Rafik Boubker, éternels complices, ont accepté sans sourciller de faire partie du casting et de s’embarquer dans la toute première aventure cinématographique de cette société de production démarrant à peine dans le 7ème art.

Aziz Hattab et Rafik Boubker campent les personnages principaux de cette comédie, prénommés Redouane et Jilali. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont réussi leur performance. L’humour et l’intrigue étaient aux rendez-vous.

Si, à la lecture du nom du film sur l’affiche, le grand public se perd en suppositions, laissant libre cours à son imagination, Aziz Hattab coupe court. «Il n’y a aucun tabou ni situation amorale. J’ai une famille, je suis marocain, et je n’aurais jamais accepté de jouer dans un film qui pourrait toucher à ma dignité ou à celle des Marocains», déclare l’acteur très prolifique sur le petit écran, notamment dans plusieurs productions ramadanesques.

Le Pitch? Redouane, comptable dans une entreprise, souffrant de solitude, est à la recherche de son âme sœur. Btibita, le chômeur hyper informé du quartier, possède la recette magique. Il propose à Redouane un week-end à Marrakech pour rencontrer de belles femmes et trouver enfin l’amour. Sans hésitation aucune, celui-ci accepte. C’est le début d’un voyage vers l’inconnu, mais surtout le commencement d’une série d’ennuis qu’ils étaient loin d’imaginer.

Fati Jamali et Ahlam Hajji, toutes deux «Miss» avant de devenir actrices, sont également à l’affiche de cette comédie. Même si elles partagent toutes les deux le rôle principal féminin, c’est le tandem Aziz Hattab et Rafik Boubker (qui ont tous les deux démarré presque en simultané leur carrière, il y a plus d’une vingtaine d’années) qui capte toute l’attention du spectateur. Un dialogue bien ficelé, des situations drolatiques et des subtilités assez osées agrémentent le scénario de cette comédie.

Par Qods Chabâa et Khadija Essebar
Le 17/04/2024 à 19h43