Chengriha se convertit au cinéma bollywoodien et simule des attaques contre un faux mur marocain de défense

Lors d'un exercice militaire de l'armée algérienne supervisé par Saïd Chengriha, chef de l'ANP.

Lors d'un exercice militaire de l'armée algérienne supervisé par Saïd Chengriha, chef de l'Armée nationale populaire (ANP).

Désespéré et se sentant complètement dépassé par les événements, le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, s’est trouvé un second job au sein de l’ANP, à savoir celui de scénariste en chef spécialisé dans les effets spéciaux et la simulation des attaques contre le mur marocain de défense.

Le 24/04/2024 à 19h26

Des scénarii farfelus contre le Maroc, Chengriha en a toujours façonné dans ses rêveries les plus fantasmagoriques depuis qu’il a été fait prisonnier par les FAR lors de la bataille d’Amgala. Mauvais joueur, vindicatif et plus que jamais rongé par la haine du Maroc, le général-major ventripotent a décidé, avec sa fine équipe dispersée façon puzzle, de s’abandonner à une nouvelle élucubration en érigeant un simulacre de mur des sables pour le bombarder à coup de munitions réelles. Chiche.

D’après les informations véhiculées par les médias algériens, le septuagénaire lilliputien, qui ne peut même plus tenir sur ses pieds comme lors de la dernière prière de l’Aïd Al-Fitr où il fut obligé de s’asseoir sur une chaise, le vieil homme donc et ses soudards se sont rendus à la troisième région militaire de l’ANP, sise à quelques encablures du Maroc, pour tourner un film digne de Bollywood où artillerie lourde, fusils, mitrailles, grenades et toute la lyre ont été déployés contre ce qui ressemble, grossièrement, à un fac-similé du mur marocain de défense.

Abderrahim El Manar Esslimi, enseignant universitaire et politologue marocain, spécialiste des questions du Maghreb, a réagi sur X à cette ridicule mise en scène à laquelle des séparatistes du Polisario ont participé. Selon ses informations, «la manœuvre, qui a impliqué des milices du Polisario et des membres du Hezbollah aux côtés de l’armée algérienne, en présence de Chengriha, a simulé une tentative de franchissement du mur de sécurité marocain».

Pressés de bomber le torse dans les médias et sur les réseaux sociaux, les renseignements militaires algériens n’ont pas pris le temps nécessaire pour vérifier en amont les images, marquant ainsi contre leur camp en validant des clichés, en haute résolution, qui interrogent sur la qualité de cette armée qui se veut la meilleure de l’Afrique et peut-être de l’écoumène. En effet, les véhicules utilisés dans ce navet, comme les vidéos de la télévision algérienne l’attestent, sont complètement couverts de rouille. À chaque fois donc que ce régime chasse le réel, il lui revient au galop.

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’armée des saltimbanques exhibe ses antiquités. Tout le monde se souvient du fameux défilé militaire, voulu par Tebboune, et qui a eu pour effet de montrer au monde que les fameuses armes, dont les S-400, dont se vante l’armée algérienne, n’existent pas. Dans l’armée la plus corrompue au monde, le budget défense va d’abord dans les poches des généraux et de leur progéniture. Il faut toujours garder en tête que le général-major Abdelkader Lechkham purge une peine en prison pour avoir détourné 2 milliards de dollars. Ce qui donne une petite idée sur la voracité des généraux véreux à la tête du régime d’Alger.

Ce que Chengriha & co ont, une nouvelle fois, voulu vendre comme un «exercice tactique avec munitions réelles» n’est donc, en fin de compte, qu’un numéro de cirque de piètre qualité.

Par Saad Bouzrou
Le 24/04/2024 à 19h26