Examen théorique du permis de conduire: Mohamed Abdeljalil annonce de meilleurs taux de réussite pour les prochains jours

Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique. 

Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique.  . DR

Le 28/03/2024 à 18h15

VidéoDes ajustements techniques légers ont été introduits dans le nouvel examen théorique pour l’obtention du permis de conduire, ce qui explique la faiblesse du taux de réussite réalisé depuis lundi, a reconnu ce jeudi 28 mars le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil.

Mohamed Abdeljalil, qui s’exprimait lors de la conférence de presse hebdomadaire du porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, à l’issue du Conseil de gouvernement, a néanmoins assuré que «les taux de réussite connaîtront dans les prochains jours une hausse qui dépassera même 50%», en réponse à des questions des journalistes.

Le ministre du Transport a également annoncé une bonne nouvelle aux candidats recalés lors des premiers jours de la mise en œuvre du nouvel examen théorique, à savoir qu’un nouvel examen leur sera accordé.

«Nous avons décidé de remettre le compteur à zéro en leur offrant la possibilité de repasser l’examen sans conséquence», a déclaré le ministre, en précisant que l’un des objectifs escomptés de la réforme consiste notamment à réduire les accidents de la route à travers notamment la formation, la sensibilisation et le contrôle.

Reconnaissant, par ailleurs, que la stratégie visant à réduire substantiellement les accidents n’a pas atteint ses objectifs, il a indiqué: «Nous espérons réduire ces accidents de 50% à l’horizon 2030.»

D’autre part, dans un récent entretien avec Le360, Nasser Boualaajoul, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), a catégoriquement démenti les rumeurs autour du nouvel examen théorique pour l’obtention du permis de conduire, les qualifiant de «fake news». «Ce que nous entendons et lisons partiellement (...) sur cet aspect théorique de l’examen est complètement faux», a-t-il tranché, notant qu’à chaque réforme de quelque nature que ce soit, il existe «des résistances».

«Par le passé, les candidats devaient répondre partiellement à un catalogue de 600 questions. Aujourd’hui, nous avons augmenté la liste à 1.000 questions», a également précisé le responsable, évoquant l’importance de la nouvelle réforme, qui intervient 20 ans après la précédente.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 28/03/2024 à 18h15