Vidéo. Bouznika II: vers une reprise des pourparlers inter-libyens, l'ONU apporte son soutien au Maroc

Nasser Bourita ouvre à Bouznika, le 6 septembre 2020, le premier dialogue parlementaire inter-libyen.

Nasser Bourita ouvre à Bouznika, le 6 septembre 2020, le premier dialogue parlementaire inter-libyen. . Le360

Le 27/09/2020 à 13h36

VidéoDes pourparlers plus intensifs entre les principaux belligérants dans le conflit libyen doivent se tenir dans les tous prochains jours à Bouznika, à 50 km au sud de Rabat. Explications.

Si le principe d'un second round de négociations a été retenu à la fin de la rencontre qui avait regroupé du 6 au 11 septembre des représentants du Parlement de Tobrouk et des députés du Haut Conseil d'Etat (proche du gouvernement), le rendez-vous se précise avec des encouragements de l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams.

Bouznika II devrait ainsi regrouper les principaux rivaux, Salah Aguilla, président du Parlement de Tobrouk (proche du maréchal Khalifa Haftar) et le président du Haut conseil de l'Etat, Khaled Al-Michri (proche du gouvernement central).

Selon des informations non-officielles, les deux hommes devraient signer l'accord sur les critères que Bouznika I a établis, en vue de la désignation des postes de responsabilité au niveau de sept organismes souverains.

Dans une interview à la chaine satellitaire Al-Arabia, la responsable onusienne a apporté son soutien "aux efforts consentis par le Maroc" dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika, visant sous l'égide de l'ONU à "trouver une solution à la crise libyenne".

Stephanie Williams a qualifié de "positive" sa dernière visite dans le Royaume, et a affirmé être en "contact permanent" avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Selon l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, les discussions de Bouzkina I ont essentiellement porté sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

"D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, a-t-elle ajouté, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’Etat libyen Khaled Al-Michri et de la Chambre des représentants Saleh Aguila, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/09/2020 à 13h36