Tourisme: le gouvernement n’écarte pas une troisième opération d'indemnités pour les salariés du secteur

Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a expliqué que l’Exécutif suit de près l’évolution de la crise et prendra des mesures adéquates en faveur des secteurs sinistrés, jeudi 6 janvier 2022, lors de son point de presse hebdomadaire.

Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a expliqué que l’Exécutif suit de près l’évolution de la crise et prendra des mesures adéquates en faveur des secteurs sinistrés, jeudi 6 janvier 2022, lors de son point de presse hebdomadaire. . Brahim Mousaaid /Le360

Le 06/01/2022 à 17h44

VidéoFace à la grave crise que connaît le tourisme, le gouvernement réfléchit à la possibilité d’une nouvelle et troisième tranche de versement des indemnités forfaitaires de 2.000 dirhams en faveur des salariés du secteur.

Sans être explicite, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a répondu, jeudi 6 janvier 2022, lors de son point de presse hebdomadaire à une question posée par Le360 sur le secteur du tourisme en difficulté. Il a affirmé que l’Exécutif suit de près l’évolution de la crise et prendra des mesures adéquates en faveur des secteurs sinistrés. La réaction du gouvernement intervient deux jours après l’appel de détresse qu’ont lancé les agences de voyages lors d’une grève nationale tenue lundi dernier, à Rabat.

D’autres secteurs d’activités tels que l’artisanat, les bazaristes et les guides touristiques, les hôtels… expriment régulièrement leur colère face à la dégradation de leur situation.

Selon Mustapha Baitas, qui est également ministre chargé des Relations avec le Parlement, la situation pandémique est préoccupante eu égard à l’augmentation rapide du nombre des personnes contaminées. «On est passé ces derniers temps de 100 infections par jour à quelques 5.000 contaminations quotidiennement», a signalé le porte-parole, indiquant que les frontières du Maroc resteront toujours fermées tant que la situation sanitaire ne s’améliorera pas.

Mustapha Baitas a été, par ailleurs interrogé, sur la manière dont pourrait s’exprimer le gouvernement à l’occasion du 100e jour de sa nomination en octobre 2021. Evasif, le ministre a botté en touche en affirmant que le Parlement a toujours été une plate-forme où le gouvernement s’exprime via ses ministres.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 06/01/2022 à 17h44