Quatre agropoles, 300 entreprises, 14.000 emplois générés... Comment MedZ veut optimiser la chaîne de valeur agro-industrielle

Stand de MedZ au SIAM.

Le 04/05/2024 à 12h11

VidéoDepuis 2008, MedZ, leader dans l’aménagement de zones industrielles au Maroc, s’est imposé comme précurseur dans le développement des toutes premières agropoles du Royaume. Et jusqu’à présent, 300 entreprises ont été implémentées dans ces parcs dédiés à l’agro-industrie, ce qui a permis de générer quelque 14.000 emplois. Voici ce qu’il faut savoir sur ces structures, avec Mohssine Semmar, président du directoire de cette filiale du groupe CDG.

Quatre agropoles, 300 entreprises implémentées et 14.000 emplois créés: c’est le bilan des efforts de MedZ, leader dans l’aménagement de zones industrielles au Maroc, accompagnant la stratégie Generation Green, visant à booster la compétitivité du secteur agro-industriel national. Chaque parc dédié à l’agro-industrie, stratégiquement situé près des réseaux routiers et des bassins de production agricole, offre des terrains équipés pour optimiser la logistique et la production. L’accessibilité est complétée par une proximité aux bassins d’emploi, enrichissant ainsi le tissu économique local, comme nous l’explique Mohssine Semmar, président du directoire de cette filiale du groupe CDG, dans cette interview avec Le360.

Le360: présentez-nous tout d’abord l’offre de MedZ en agropoles.

Mohssine Semmar: MedZ, filiale du groupe CDG branche développement territorial, s’est positionné depuis sa création comme accompagnateur des stratégies sectorielles du Royaume, dont la stratégie agricole Generation Green.

MedZ contribue à cette stratégie en développant des zones d’activités qui assurent les prérequis de compétitivité nécessaires pour que le secteur agro-industriel puisse atteindre les objectifs fixés. En partenariat avec l’État, MedZ gère toute la chaîne de valeur nécessaire à la réalisation d’une zone d’activité, de la conception à la gestion, en passant par l’aménagement, la promotion et la commercialisation. Cela offre aux industriels et aux acteurs de la chaîne de valeur agro-industrielle des infrastructures adéquates, y compris des terrains équipés près des réseaux routiers et des bassins de production agricole, ainsi qu’une proximité aux bassins d’emploi diversifiés.

Notre offre inclut également une logistique intégrée, avec des espaces dédiés dans nos zones. Et dans le cadre de la stratégie agricole, chaque agropole accueille un qualipole qui centralise les services administratifs et les autorisations, et intègre des infrastructures dédiées à la recherche et au savoir, favorisant l’innovation et le développement technologique dans le secteur.

Nous avons développé jusqu’à présent quatre agropoles. Il s’agit d’Agropolis à Meknès, de l’agropole de Berkane, celui de Souss-Massa et le plus récent à Loukkos à Larache. Ces parcs sont conçus pour valoriser les produits agricoles et soutenir toutes les activités annexes comme l’agrofourniture, l’emballage, la fabrication mécanique et l’irrigation, renforçant ainsi la compétitivité du secteur et contribuant à la souveraineté alimentaire du Maroc.

Pourriez-vous nous en dire plus sur les projets déjà livrés et leur impact sur les emplois créés?

Actuellement, les agropoles déjà mis en place accueillent environ 300 entreprises, ce qui a permis de générer 14.000 emplois, ajoutant de la valeur et structurant les écosystèmes que nous ciblons avec notre proposition de valeur. Ces initiatives renforcent la dynamique de notre secteur.

L’ambition de toutes les parties prenantes clés, telles que le ministère de l’Agriculture ainsi que le groupe CDG, est de promouvoir le rayonnement international de notre pays dans ce secteur et de renforcer sa position sur la scène mondiale. Nous aspirons également à amplifier les bénéfices pour les territoires et les écosystèmes concernés en termes de création de valeur, de richesse et d’emplois, en particulier pour les jeunes et pour l’ensemble du pays.

Prévoyez-vous de lancer de nouveaux projets?

Effectivement, nous prévoyons de lancer de nouveaux projets, y compris l’expansion des zones que nous avons déjà développées. Nous envisageons ainsi d’étendre l’agropole de Larache, inauguré en 2023 et actuellement en cours de commercialisation, d’environ cinquante hectares supplémentaires.

Nous étudions également un projet dans la région de Marrakech-Safi et un autre entre Sidi Yahya et Sidi Slimane dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. Ces projets, situés près de bassins de production agricole, répondent à l’impératif de proximité aux ressources premières, un critère essentiel pour l’industrie agroalimentaire et pour attirer des entreprises de toutes tailles.

Dans cette démarche de développement, nous collaborons étroitement avec les régions concernées, notamment avec Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, mais aussi avec le Crédit Agricole. Ce partenariat vise à intégrer des acteurs clés dans le développement territorial et le financement du secteur.

Il est important de souligner que ces initiatives sont alignées avec la stratégie de développement durable du groupe CDG et de sa filiale MedZ, spécialisée dans le développement territorial. Nos projets intègrent des pratiques respectueuses de l’environnement et s’engagent en faveur de la décarbonation. Ces dimensions sont cruciales pour assurer la pérennité et le rayonnement de nos activités, tant sur le marché local qu’à l’international.

Par Hajar Kharroubi et Adil Gadrouz
Le 04/05/2024 à 12h11